2023, nouvelle année de sécheresse, nouvelle canicule … et, bien entendu, néfastes conséquences.
Après 2019 et 2022, en 2023 nos cours d’eau ont beaucoup souffert. A la fin de l’été, l’Arnon en amont du barrage et la Joyeuse ne coulaient plus et tous nos ruisseaux, à l’exception du Rifoulet, étaient à sec. Une désolation !
N’étant plus alimenté, le barrage de Sidiailles avait beaucoup baissé et le débit réservé avait été réduit à 2 reprises. Heureusement, ce débit réservé même minimisé a permis de sauver l’Arnon à l’aval du barrage, comme en 2019. S’il n’y avait pas eu cet apport salvateur, l’Arnon n’aurait plus coulé au pied du château de Culan, au Moulin de St Christophe et partout en aval ! Merci « le barrage » !!
Les poissons, les truites en particulier, ont été préservés sur nos parcours de l’Arnon et nous avons pu faire nos actions d’alevinage habituelles.
Malheureusement, il n’en est pas de même pour la Joyeuse. Après l’assec de 2019, nous y avions immédiatement lancé un plan de ré-introduction de la truite fario sur 3 ans avec l’aide de la Fédération. Mais l’assec de 2022 a mis un terme à ce projet qui donnait satisfaction et de grands espoirs ; 2023 a ajouté au désastre et ruiné nos efforts. Il n’y a plus de poissons dans la Joyeuse, donc plus de pêche possible. Nous ne recommencerons des actions que lorsque cette rivière aura retrouvé un régime normal.
Les cours d’eau ont souffert, les poissons ont adopté des comportements nouveaux : ils sont là mais ne mordent pas.
Et les pêcheurs ? Malgré un nombre d’adhérents en hausse, ils se sont faits rares au bord de l’eau en 2023 !
Ces sécheresses à répétition ont aussi un impact sur la végétation et sur les arbres des berges. Sécheresse + coups de vent + sols détrempés en octobre/novembre : les grands arbres n’arrêtent pas de tomber, le plus souvent en travers de la rivière ou dans les sentiers du pêcheur. Là aussi : désolation !!
Nous nous employons depuis des mois à réparer les dégâts, avec l’aide de bénévoles, mais nous ne pouvons pas être partout. Nous comptons aussi sur les propriétaires riverains.
Et la Gaule Culanaise dans tout cela ?
La GC se porte bien et, surtout, garde le moral. Les pluies de l’automne ont été les bienvenues mais il faut encore de l’eau : 850 mm sur l’année à Culan, ce n’est pas suffisant.
On garde espoir : le barrage déborde depuis le 11 décembre, les rivières sont pleines et tous les ruisseaux coulent. Le 16 décembre, nous avons pu installer les boîtes Vibert dans les ruisseaux et les bons résultats des éclosions nous récompensent.
Nous préparons activement la saison 2024, en particulier l’ouverture du 9 mars.
Vous pourrez trouver tous les renseignements utiles dans ce site ré-actualisé.
Je profite de ce mot pour remercier une nouvelle fois l’équipe de la GC, les bénévoles de plus en plus nombreux, nos 3 dépositaires, la Fédération et les mairies du secteur qui nous apportent leurs soutiens.
La Gaule Culanaise reste forte et vous souhaite une bonne saison halieutique 2024.
Fait à Culan, le 7 janvier 2024
Le Président
Jacques FRAULAUD